Aujourd'hui, faire des études supérieures est un incontournable. Le bac ne suffit plus à trouver un travail sur le long terme et surtout un travail qui vous permettra d'évoluer et de vous épanouir !
Ainsi depuis, le collège, on vous parle de votre orientation et des études supérieures. On vous vend cela comme le moment clef de votre vie. C'est vrai ! Mais les études supérieures amènent aussi leurs lots de difficultés. Les étudiants sont confrontés à de nombreux problèmes dont on ne parle pas toujours assez.
Pour éviter de tomber dans le piège, cette semaine, nous vous invitons à lever les tabous de l'enseignement supérieur !
Problème n°1 : Les tabous de l'enseignement supérieur, un sujet sous silence
Il est certain que votre vie étudiante, vous l'attendiez depuis longtemps. Synonyme d'autonomie et de liberté, elle est aussi pour vous un combat du quotidien. Un combat que l'on ne met pas toujours assez en avant. Pourquoi ? Tout simplement car le sujet dérange... Qui ? Les institutions, car l’Éducation en France est affaire de l’État.
Parler et mettre en avant les difficultés de l'enseignement supérieur, c'est mettre en lumière les difficultés de tout un système. Pour autant, le sujet doit être traité pour que les étudiants ne finissent pas à la dérive.
A EPSECO VALENCE, nous vous l'avons sûrement déjà dit, nous sommes une petite école familiale qui valorise la transparence et l'échange. Alors pas de tabou, on parle de tout !
Problème n°2 : La santé mentale, une question encore peu traitée
Je suis certaine que vous avez déjà entendu cette phrase autour de vous : "Oh, tu es jeune, tu as la vie devant toi, tu n'as pas de problèmes !".
Certes, vous êtes jeune, mais cela ne veut pas dire que vous n'avez pas de problèmes. Lorsque l'on devient étudiant, il y a des défis à relever que nous n’avions pas avant. La notion de réussite n'est plus la même qu'au collège. En effet, si vous n'aviez pas votre brevet, rien de dramatique ; mais si vous échouez en enseignement supérieur, que ferez-vous sur le marché du travail ?
Des questions que l'on ne se pose malheureusement pas assez. Les jeunes sont soumis à une très forte anxiété et stress au quotidien dans leurs études supérieures. Le stress peut souvent être positif pour se dépasser, mais il peut aussi devenir toxique !
Par exemple, dans certains cursus, la notion de classement est fondamentale : si vous n'avez pas le bon classement, pas de continuité possible l'année suivante. Un stress évident va se développer et un stress qui peut même, vous ronger de l'intérieur.
Aujourd'hui le taux de dépression et de burnout ne cesse d'augmenter avec le temps chez les jeunes étudiants. Les syndicats étudiants comme l'UNEF (Union Nationale des Étudiants de France) évaluent ce taux à près de 40%. En 10 ans, le taux de dépression chez les étudiants est passé de moins de 10% à 40%.
Un chiffre effrayant qui exige que l'on agisse réellement sur le terrain !
"L'avantage des BTS, c'est que la notion de classement n'existe pas comme cela peut être le cas dans certaines universités ou écoles spécialisées !"
Problème n°3 : Le droit à l'erreur
En terminal, vous avez dû choisir une orientation. Cette dernière est le fruit d'une passion et d'un métier dont vous avez toujours voulu. Mais, pour environ 1/3 des jeunes, c'est un casse-tête qui les a conduit dans une formation sans certitude. La sélection PARCOURSUP peut aussi être en cause. On en parle peu, mais la notion de difficultés financières peut aussi vous avoir conduit à choisir une autre formation.
Les chiffres parlent d'eux-même, entre 20 à 30% des jeunes en BTS abandonnent lors de leur 1ère année de BTS.
Un échec ?
Non, pas forcément. Les BTS sont des formations très professionnelles et donc elles sont très spécialisées. Nombreux sont les jeunes à se rendre compte au cours de la 1ère année et des 1ère stages sur le terrain que cela ne correspond pas à leurs attentes. Ce n'est pas ce qu'ils avaient imaginé !
Pourquoi cela serait un problème ? A 20 ans, on a la vie devant soi. Vous pourrez facilement vous réorienter l'année suivante dans une filière qui vous correspond mieux. Le petit plus c'est que vous maitrisez déjà le système de l'enseignement supérieur.
Problème n°4 : La vie étudiante et son quotidien parfois toxique
Être étudiant, c'est souvent devoir faire face à des difficultés du quotidien que l'on n'avait pas imaginées. Encore une fois, les chiffres sont parlants, la précarité chez les étudiants est de plus en plus importante et doit nous alerter.
"20% des étudiants sautent des repas faute de moyens financiers.
50% sont obligés de travailler en acceptant des emplois précaires avec des horaires adaptés mais exigeants (en soirée, les weekends...)."
Les étudiants connaissent des difficultés financières, car notre société en connaît aussi. Vos parents ont connu ces dernières années une baisse de leur pouvoir d'achat et cela se répercute forcément sur le quotidien des enfants. Malgré les bourses, les études restent coûteuses. A cela, il faut aussi ajouter le logement, la nourriture, les supports pédagogiques...
"Valence est une ville étudiante, qui lutte contre la précarité des étudiants. De nombreuses aides existent comme le panier étudiant, Epival, Solé Val, des prêts des conseils départementaux de la Drôme et de l'Ardèche, le CME de Valence (Contrat Municipal Etudiant)..."
Problème n°5 : Être étudiant, c'est aussi découvrir un monde d'inégalités
Jusqu'ici, vous avez souvent été protégé par vos parents et vous ne vous êtes pas toujours encore rendu compte des inégalités que chacun subit au quotidien.
En tant qu'étudiant, la 1ère inégalité reste bien évidemment les inégalités d'accès à certains cursus compte tenu de leur prestige et de leur coût. Une réalité qui laisse de côté des étudiants motivés au profit d'étudiants malheureusement plus aisés.
Une inégalité que l'on va aussi retrouver sur les stages. Pour certains étudiants, trouver un stage peut être plus difficile que pour d'autres et cela ne vient pas forcément de leur motivation et profil. Inutile de se mentir, dans notre société actuelle la discrimination à tous les niveaux restent encore très forte.
Vous l'aurez compris, la vie d'étudiant reste le meilleur moment de votre vie, mais elle est aussi semée d'embuches. Aujourd'hui difficile pour les jeunes de faire face, car ces tabous sont souvent mis sous silence au profit de la notoriété et de la réputation de l'enseignement supérieur.
L'avantage en allant dans une petite école, c'est avant tout le côté humain. Alors n'hésitez pas au cours de l'année à venir voir votre équipe pédagogique.
A EPSECO VALENCE, nous sommes là pour vous. Nous pouvons vous aider et vous orienter vers les nombreuses structures d'aides souvent gratuites que proposent la ville. Alors ne restez pas de votre côté, inutile de sombrer, inutile de culpabiliser, tout le monde à un moment à besoin qu'on lui tende la main !
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